ASIA-PACIFIC: Authoritarianism prevents press freedom progress in much of Asia 

Fiji falls furthest, but big advance by Maldives
Check your country ranking on: http://www.rsf.org/en-classement1003-2009.html

Political power grabs dealt press freedom a great disservice again this year. A military coup caused Fiji (152nd) to fall 73 places. Soldiers moved into Fijian news rooms for several weeks and censored articles before they were published, while foreign journalists were deported. In Thailand, the endless clashes between “yellow shirts” and “red shirts” had a very negative impact on the press’s ability to work. As a result, the kingdom is now 130th.

The authoritarianism of existing governments, for example in Sri Lanka (162nd) and Malaysia (131st), prevented journalists from properly covering sensitive subjects such as corruption or human rights abuses. The Sri Lankan government had a journalist sentenced to 20 years in prison and forced dozens of others to flee the country. In Malaysia, the interior ministry imposed censorship or self-censorship by threatening media with the withdrawal of their licence or threatening journalists with a spell in prison.

War and terrorism wrought havoc and exposed journalists to great danger. Afghanistan (149th) is sapped not only by Taliban violence and death threats, but also by unjustified arrests by the security forces. Despite having dynamic news media, Pakistan (159th) is crippled by murders of journalists and the aggressiveness of both the Taliban and sectors of the military. It shared (with Somalia) the world record for journalists killed during the period under review.

The Asian countries that least respected press freedom were, predictably, North Korea, one of the “infernal trio” at the bottom of the rankings, Burma, which still suffers from prior censorship and imprisonment, and Laos, an unchanging dictatorship where no privately-owned media are permitted.

The media in China (168th) are evolving rapidly along with the rest of the country but it continues to have a very poor ranking because of the frequency of imprisonment, especially in Tibet, Internet censorship and the nepotism of the central and provincial authorities. Similarly in Vietnam (166th), the ruling Communist Party targets journalists, bloggers and press freedom activists over what they write about its concessions to China.

In the good news section, Maldives (51st) climbed 53 places thanks to a successful democratic transition while Bhutan (70th) rose another four places thanks to further efforts in favour of media diversity.

Asia’s few democracies are well placed in the rankings. New Zealand (13th), Australia (16th) and Japan (17th) are all in the top 20. Respect for press freedom and the lack of targeted violence against journalists enable these three countries to be regional leaders.

South Korea (69th) and Taiwan (59th) fell far this year. South Korea plummeted 22 places because of the arrests of several journalists and bloggers and the conservative government’s attempts to control critical media. The new ruling party in Taiwan tried to interfere in state and privately-owned media while violence by certain activists further undermined press freedom.

Two Asian countries were included in the index for the first time: Papua New Guinea (56th), which obtained a very respectable ranking for a developing country, and the Sultanate of Brunei (155th), which came in the bottom third because of the absence of an independent press.

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CLASSEMENT MONDIAL DE LA LIBERTE DE LA PRESSE

ASIE-PACIFIQUE
L’autoritarisme empêche l’amélioration de la liberté de la presse en Asie

En nette progression : les Maldives ; la plus grande dégringolade : les Fidji

Voir le classement sur : http://www.rsf.org/fr-classement1001-2009.html

Les coups de force politiques ont, cette année encore, porté un tort très fâcheux à la liberté de la presse. Un coup d’Etat militaire a ainsi fait chuter les Fidji (152e) de 73 places. Les militaires se sont installés pendant plusieurs semaines dans les rédactions pour censurer les articles avant publication et des journalistes étrangers ont été expulsés. En Thaïlande, l’affrontement sans fin entre “chemises jaunes” et “chemises rouges” a eu un effet très négatif sur le travail de la presse. Le royaume se positionne aujourd’hui à la 130e place.

L’autoritarisme des gouvernements en place, par exemple au Sri Lanka (162e) ou en Malaisie (131e), empêche les journalistes d’informer correctement sur des sujets sensibles comme la corruption ou les abus aux droits de l’homme. Le pouvoir de Colombo a fait condamner un journaliste à vingt ans de prison et contraint à l’exil des dizaines d’autres. En Malaisie, le ministère de l’Intérieur impose censure et autocensure en menaçant les médias de retraits de licence et les journalistes de séjours en prison.

La guerre et le terrorisme font des ravages et placent les journalistes dans une situation de précarité extrême. L’Afghanistan (149e) est miné par les nombreuses violences et menaces de mort des taliban, mais également par les arrestations non justifiées commises par les forces de sécurité. Tandis que le Pakistan (159e), malgré un paysage médiatique dynamique, est plombé par les assassinats de journalistes et l’agressivité des taliban et de certains secteurs de l’armée. Le pays partage avec la Somalie le record du monde de journalistes tués au cours de la période étudiée.

Les pays les moins respectueux sont, évidemment, la Corée du Nord, membre du “trio infernal” de fin de classement ; la Birmanie, toujours malade de la censure préalable et des emprisonnements ; et le Laos, dictature immobile où aucun média privé n’est autorisé.

En pleine évolution, notamment dans le domaine des médias, la Chine (168e) reste très mal classée en raison des emprisonnements à répétition, notamment au Tibet, de la censure d’Internet et du népotisme des autorités centrales et provinciales. De même, au Viêt-nam (166e), le parti unique a visé des journalistes, des blogueurs et des militants de la liberté de la presse pour leurs écrits sur les faveurs qu’il accorde à la Chine.

Au chapitre des bonnes nouvelles, les Maldives (51e), au bénéfice d’une transition démocratique réussie, ont gagné 53 places. De même, le Bhoutan (70e) a encore gagné quatre places grâce à de nouveaux efforts en faveur du pluralisme.

Les rares démocraties du continent occupent de très bonnes places. Ainsi, la Nouvelle-Zélande (13e), l’Australie (16e) et le Japon (17e) sont classés dans les vingt premiers. Le respect de la liberté d’informer et l’absence de violences ciblées contre les journalistes permettent à ces pays d’être leaders en Asie.

En revanche, la Corée du Sud (69e) et Taïwan (59e) ont chuté cette année. La Corée du Sud perd 22 places en raison de l’arrestation de plusieurs journalistes et blogueurs et les tentatives de contrôle des médias critiques par le gouvernement conservateur. A Taïwan, le nouveau parti au pouvoir a également cherché à influencer les médias publics et privés, et les violences commises par certains activistes nuisent à la liberté de la presse.

Deux nouveaux venus dans le classement 2009 sont issus du continent Asie-Océanie. La Papouasie-Nouvelle-Guinée (56e) à un rang tout à fait honorable pour un pays en développement ; et le sultanat de Brunéi (155e) est dans le mauvais tiers du classement en raison de l’absence de presse indépendante.

Vincent Brossel
Asia-Pacific Desk
Reporters Without Borders
33 1 44 83 84 70
asia@rsf.org

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About AHRC: The Asian Human Rights Commission is a regional non-governmental organisation monitoring and lobbying human rights issues in Asia. The Hong Kong-based group was founded in 1984. The above statement has only been forwarded by the AHRC.

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SAMPLE LETTER


Document Type : Forwarded Statement
Document ID : AHRC-FST-076-2009
Countries : Bangladesh, Burma (Myanmar), Cambodia, China, India, Indonesia, Nepal, Pakistan, Philippines, South Korea, Sri Lanka, Thailand,
Issues : Freedom of expression,